A nouveau couronné en Grand Chelem dès l’entame de la saison, en janvier à l’Open d’Australie, tout juste un an après avoir été opéré du coude, Novak Djokovic est revenu à son meilleur niveau et n’a pas l’intention de laisser quoi que ce soit à ses rivaux. Et s’il s’est fait surprendre par l’Allemand Philipp Kohlschreiber à Indian Wells, le Serbe a l’intention d’être “la meilleure version de [lui-même]” à Miami, un tournoi spécial à ses yeux, où il a réussi son entrée en lice vendredi 22 mars 2019, dominant sans difficulté l’Australien Bernard Tomic (7-6 [2], 6-2).
Avant de poursuivre son parcours face à l’Argentin Federico Delbonis, ce dimanche soir, Nole a pu compter sur un sparring partner idéal pour se ressourcer : son fils Stefan, 4 ans, aîné des deux enfants que lui a donnés son épouse Jelena, avec laquelle il a ensuite accueilli une fille, Tara, âgée d’un an et demi. Samedi, le numéro un mondial de tennis à l’ATP a en effet effectué son décrassage et peaufiné sa préparation en compagnie de son petit garçon, présent avec lui au Hard Rock Stadium. Le détail qui tue ? Stefan portait un T-Shirt Lacoste (équipementier de Djokovic) de la collection “Ready To Play” – “prêt à jouer”. On ne doute pas que les exploits de son papa l’inspireront très certainement…
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“Miami est très spécial pour moi, car c’est ici que j’ai remporté mon tout premier titre ATP en Masters 1000, en 2007, a confié Novak Djokovic avant le début de la compétition. Cela m’a ouvert de nombreuses portes et m’a fait croire en moi encore plus fort. Ce sont ces souvenirs que j’essaye de raviver, même si l’endroit [le tournoi se jouait précédemment à Crandon Park, NDLR] a changé.” En bon showman et, d’une certaine manière, businessman le Serbe a finalement donné son approbation à la nouvelle enceinte du Masters 1000 floridien, dont il est le co-recordman du nombre de titres (6), avec Andre Agassi, qu’il relèguerait au second rang en cas de triomphe dans quelques jours.
Mais d’ici-là, il faudra affronter ses meilleurs ennemis, à l’image de Roger Federer, avec lequel les relations se sont quelque peu tendues. Tout comme Rafael Nadal, le Suisse a été quelque peu échaudé par les manoeuvres en coulisse de Nole, président du conseil des joueurs à l’influence et la soif de pouvoir grandissantes. Trêve de politique, Roger, trois fois titré à Miami, a lui aussi passé son premier tour, victorieux dans la douleur en trois sets du modeste Moldave Radu Albot (4-6, 7-5, 6-3). Sous le regard d’une de ses plus grandes fans notoires : Anna Wintour.