Dans une interview accordée au site belge 7 sur 7, Adeline Blondieau a accepté de se confier sur une période plutôt sombre de sa vie, un “burn-out” qui l’a rendu comme “une espèce de légume”. Elle raconte comment son fils Aïtor l’a aidée à s’en sortir.
Adeline Blondieau s’est d’abord fait connaître en épousant, une première fois, Johnny Hallyday en 1990. Elle n’avait alors que 19 ans. Devenue ensuite comédienne, elle apparaîtra dans Les Filles d’à côté avant de devenir une véritable star grâce à son rôle de Caroline Drancourt dans Sous le Soleil. Depuis la comédienne s’est également mise, avec succès, à l’écriture. Mais cette carrière à la célébrité précoce et la multiplication des projets ont eu raison de sa santé.
“À un moment donné, j’ai été assez triste de la qualité des rapports humains qu’on pouvait avoir. Je trouvais surtout que c’était un milieu très cruel et très dur. Je n’y arrivais plus, parce que j’y suis depuis avant mes 18 ans. J’ai eu un gros coup de fatigue. Ce que j’entendais était tellement violent et injuste qu’il a fallu que je prenne le large parce que sinon j’allais devenir aigrie – c’est l’écueil de beaucoup de gens de ce métier -, et je n’en avais pas envie. Il a fallu que je prenne du recul. Je me suis penchée sur ma vie intérieure, sur ma vie de famille, sur les gens que j’aime et avec lesquels j’aime passer du temps. Mais la vie avance et elle ne laisse personne indemne. Et puis, surtout, j’ai fait un énorme burn-out,” a ainsi confié l’actrice au site 7 sur 7.
Dans cette interview à coeur ouvert, Adeline Blondieau n’a ainsi pas hésité à se confier sur cette période très difficile qu’elle a traversée. “Je me suis aperçue que j’étais complètement cramée. J’étais seule enfermée dans mon corps. Je ne pouvais plus parler, plus marcher. Et je voyais tout le monde qui continuait à avancer. J’en faisais trop. (…) Je me suis cramée parce que j’ai trop travaillé. J’ai accepté tous les projets et finalement je suis partie en éclats. J’acceptais tout pour faire bouillir la marmite, pour ne pas dire non, pour faire plaisir à tout le monde,” a révélé cette mère de 48 ans qui n’a pas su se ménager.
C’est finalement grâce à son fils Aïtor qui aura 20 ans en mai prochain, qu’elle réussit à se reprendre en main. Celui-ci lui donnera la force nécessaire pour s’en sortir. “Il ne voulait plus me voir parce que j’avais perdu 12 kilos. Il voyait un fantôme à la place de sa mère. Quand j’arrivais à parler, je bégayais. Et je n’arrivais plus à marcher. J’étais une espèce de légume. Mon fils ne méritait pas d’avoir une mère comme ça,” a avoué Adeline Blodieau qui a confié avoir également pu remonter la pente grâce à “une méthode de sport, qui passe par de la méditation, de la relaxation pleine conscience, (…) de la sophrologie, (…) et du yoga.” Adeline Blondieau est également maman d’une petite Wilona, née en 2011.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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