Le risque d'avoir un bébé de petit poids existe même avec 1 à 4 cigarettes par jour

Même une "faible" consommation de tabac pendant la grossesse – une à quatre cigarettes par jour en moyenne – réduit significativement le poids du bébé à la naissance comparé à celui d’une mère qui a arrêté de fumer, souligne une étude française.

L'arrêt complet du tabac en début de grossesse ou de préférence avant la conception serait à privilégier, concluent les auteurs.

Sommaire

  1. Même une consommation tabagique faible a un impact sur le poids du bébé à la naissance
  2. L’abstinence est la meilleure solution

Même une consommation tabagique faible a un impact sur le poids du bébé à la naissanceL’étude, conduite auprès de 371 femmes enceintes, toutes fumeuses, par une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP), sous la direction du Dr Ivan Berlin (AP-HP/Inserm/ Université Pierre & Marie Curie) vient de paraître dans la revue spécialisée Nicotine and Tobacco Research. Parmi ces 371 femmes, 192 fumaient moins de 5 cigarettes/jour, 122 de 5 à 9 cigarettes/jour, 37 dix cigarettes ou plus/jour et 20 s’abstenaient totalement de fumer.


La perte moyenne de poids de naissance, en tenant compte d’autres facteurs qui peuvent aussi jouer un rôle sur le poids (comme le sexe du bébé, le poids de la mère avant la grossesse, un antécédent de retard de croissance intra-utérin…), était de 228 g si la mère avait fumé moins de 5 cigarettes/jour par rapport au poids de naissance des bébés dont la mère avait complètement arrêté de fumer au cours du premier trimestre de grossesse. Si la mère avait fumé entre 5 et 9 cigarettes, cette perte de poids à la naissance était de 251 g. A partir de 10 cigarettes, la perte de poids était de 262 g.L’abstinence est la meilleure solutionCes données montrent “l’extrême toxicité des cigarettes pour les nouveau-nés en termes de poids de naissance“. Un poids plus faible peut fragiliser le bébé et le prédispose à des problèmes de santé, en particulier s’il est prématuré, relève le Dr Berlin.  “Une petite consommation n’est pas la solution“, dit-il. L’arrêt complet du tabac en début de grossesse ou de préférence avant la conception serait à privilégier, concluent les auteurs.La France est le pays d’Europe où les femmes enceintes fument le plus, 36% déclarant fumer en début de grossesse et près de 20% continuer jusqu’à l’accouchement, les auteurs estiment dans la revue que plus de 158.000 nouveau-nés ont été exposés in utero directement au tabagisme maternel en 2010 en France (des chiffres qui avaient été rapportés lors 

Baromètre Santé 2014 dédié au tabagisme). Les 

risques pour la santé de l’enfant à naître sont “nombreux et avérés“: grossesses extra-utérines, fausses couches, accouchement prématuré, retard de la croissance intra-utérine du bébé, danger pour la respiration du foetus…Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

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