Dépistage du cancer toujours insuffisant dans l'Union Européenne

Les pays de l’Union Européenne réalisent chaque année moins de la moitié du nombre minimal d’examens préventifs recommandé pour dépister le cancer, pourtant deuxième cause de décès en Europe. C’est le constat de la Commission Européenne, 6 ans après la prise d’engagements communs pour assurer un dépistage adéquat du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et du cancer colorectal.Le cancer constitue la deuxième cause de décès dans l’Union européenne. Chez les femmes, le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus et le cancer colorectal sont responsables de 32 % des décès liés au cancer, tandis que dans la population masculine, le cancer colorectal représente 11 % des décès dus à cette maladie. Vu le vieillissement de la population, ces chiffres risquent fort d’augmenter, à moins que des mesures préventives soient déployées pour réduire le nombre des victimes du cancer.

Afin d’y parvenir, les gouvernements européens ont pris des engagements communs en 2003 pour assurer un dépistage adéquat du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et du cancer colorectal.
Dans le premier rapport sur la mise en oeuvre de cette recommandation, la Commission Européenne signale que de nombreux progrès ont été réalisés en matière de dépistage, avec un volume annuel considérable d’examens réalisés dans l’Union européenne.
Cependant les États membres n’ont pas totalement instauré les mesures attendues à cet égard. En effet, les pays de l’Union européenne réalisent chaque année moins de la moitié du nombre minimal d’examens qui pourraient être effectués si les tests de dépistage mentionnés dans la recommandation du Conseil étaient proposés à tous les citoyens européens de la tranche d’âge concernée (ce qui représenterait quelque 125 millions d’examens par an).
De plus, moins de la moitié (41 %) des examens s’effectuent dans le cadre de programmes de dépistage systématique, alors que ces programmes sont élaborés avec un cadre organisationnel adéquat pour mettre en oeuvre de manière optimale les critères de qualité requis par la recommandation du Conseil.La Commissaire européenne à la santé, Mme Androulla Vassiliou, rappelle l’importance de ces programmes systématiques : “Les investissements dans les programmes de dépistage du cancer seront payants à long terme, la prévention constituant la manière la plus efficace et la moins coûteuse de réduire au minimum l’influence du cancer en Europe.“Le rapport de la Commission encourage donc les États membres à renouveler leurs efforts pour remplir les engagements figurant dans la recommandation. En outre, la Commission entend créer en 2009 un partenariat européen pour la lutte contre le cancer réunissant des intervenants compétents dans toute l’Union européenne afin de réfléchir de manière collective au problème du cancer.Source : rapport de la Commission Européenne, 22 janvier 2009Click Here: camiseta rosario central

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