Alors qu’il est décédé fin 2020 à cause du coronavirus, Robert Hossein manquera terriblement à sa chère épouse Candice Patou, à ses fils, mais aussi aux habitants de Vittel, où auront lieu ses obsèques, le 6 janvier 2021.
L’année 2020 s’est terminée tristement, avec le décès de Robert Hossein, survenu le 31 décembre. Le cinéaste, qui avait fêté ses 93 ans la veille, a été emporté par le Covid-19. De nombreuses personnalités lui ont rendu hommage, de Jean-Paul Belmondo, en passant par Isabelle Adjani et Isabelle Balkany. Le 6 janvier 2021, l’acteur qui restera dans les mémoires comme celui qui a incarné Jeoffrey de Peyrac dans le film Angélique, Marquise des anges, sera inhumé à Vittel, cette commune des Vosges qu’il aimait tant et au sein de laquelle il vivait.
Robert Hossein laisse derrière lui ses fans, ses proches, mais surtout sa troisième femme, l’actrice Candice Patou et ses quatre garçons (Nicolas, Julien, Igor et Pierre). Ce 2 janvier, Le Parisien dévoile l’émotion du maire de Vittel, Franck Perry, qui était son “ami” et se souvient que le comédien aimait cette ville puisqu’il “n’y avait pas de star-system”. “Les habitants ont toujours été respectueux, le laissant vivre sa vie, mais en même temps, il était toujours aimable et courtois dès qu’on le côtoyait”, se rappelle-t-il. Comme l’indiquent nos confrères, Robert Hossein était “toujours accompagné de son élégante épouse”, avec laquelle il se promenait dans les différents commerces. Pour rappel, ce dernier s’est marié le 28 juin 1976 avec la maman de son fils Julien. “Son humanité et sa gentillesse faisaient qu’il était très proche des habitants”, explique Franck Perry.
Un artiste qui “aimait profondément les artistes”
Nadine, une Vittelloise de 55 ans, affirme qu’elle “le voyait au parc thermal”. “Nous avions eu quelques échanges, toujours dans une simplicité bienveillante. Il était très ouvert et intéressé par ses interlocuteurs. C’était un grand homme”, déclare-t-elle, avec tendresse. Un square a d’ailleurs été nommé Robert-Hossein, en 2014 et un espace de recueillement y a été depuis, installé. Le maire prévoit un “hommage à la hauteur du grand artiste qu’il était et pour tout ce qu’il a apporté à leur ville.” L’imitateur Laurent Gerra, qui le connaissait bien, assure qu’il “était en forme”, que “c’était un cerveau toujours en marche”, qu’il “aimait profondément les artistes” ou encore qu’il “avait beaucoup d’humour et de culture”. Une personnalité terriblement regrettée de part et d’autre, donc.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Coadic Guirec-Pierre Perusseau/Bestimage
Click Here: Crusaders rugby store