VIDÉO – Julie Zenatti agressée dans son enfance : « J'ai grandi avec une espèce de honte »

Une dizaine de jours après avoir révélé sur Europe 1 avoir été agressée pendant l’enfance Julie Zenatti a accepté d’évoquer de nouveau son agression dans C à vous sur France 5 ce lundi 22 février. Elle estime avoir eu « beaucoup de chance ».

« Cette petite fille, un dimanche à Bastille, et puis tout qui vacille. Son foulard à pois blanc, vestige du printemps qui a volé le temps. Il s’enfuira peut-être, mais jamais de sa tête. Il en a fait des miettes. » Ces paroles sont extraites de Plein phare, une chanson co-écrite avec la chanteuse Rose qui figure sur Refaire danser les fleurs, le nouvel album de Julie Zenatti. La « petite fille » de ce morceau autobiographique, c’est bien elle. « Oui, je fais partie des statistiques, j’ai eu une mauvaise rencontre très jeune, voilà, mais j’ai eu beaucoup de chance, parce que moi j’ai eu la chance d’être reconnue comme victime. La brigade des mineurs avait été incroyable avec moi, il a été arrêté. Et puis mes parents ont été formidables », a confié ce lundi 22 février sur le plateau de C à vous sur France 5 celle qui a malgré tout « grandi avec une espèce de honte ».

À 40 ans, la honte a enfin disparu et Julie Zenatti arrive enfin à mettre des mots en public sur ce qu’elle a vécu. Un thème qu’elle aborde aussi pour protéger sa fille de 10 ans, dans un contexte de libération de la parole depuis la sortie du livre de Camille Kouchner La familia grande. « Beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi les femmes ont besoin d’exposer ça au grand jour, mais parce qu’en fait, il n’y a rien de pire pour avancer dans la vie que la honte, et la honte, ça s’insinue dans tous les pores de la peau. C’est une des raisons pour lesquelles cette chanson existe, et je n’en ai pas honte », a précisé Julie Zenatti dans C à vous. La chanteuse révélée à l’adolescence dans la comédie musicale Notre Dame de Paris n’avait pas prévu d’en dire autant.

Des commentaires blessants

« Pardon de poser la question comme ça, mais la petite fille c’est vous ? », lui a clairement demandé le journaliste Philippe Vandel le 9 février dernier sur Europe 1. Surprise, Julie Zenatti a répondu « oui » à trois reprises. Une douloureuse révélation très commentée. « Les commentaires que j’ai lus venant pour la majorité de femmes étaient : ‘Non mais ça va, c’est la mode de raconter une agression. Pourquoi elle ne va pas porter plainte chez les flics ?’ », s’est agacée sur France 5 celle qui veut contribuer à faire changer les mentalités. « C’est justement tout ça qu’il faut qu’on arrive à faire changer. Il faut de la bienveillance », a-t-elle conclu au bord des larmes face à Anne-Élisabeth Lemoine.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

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Crédits photos : Capture France 5

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