C’est un livre coup de poing. Dans Madame la présidente, les journalistes Ava Djamshidi et Nathalie Schuck révèlent que Brigitte Macron est malmenée par les conseillers de son époux. Mais pas question pour celle-ci de se laisser faire, comme en témoigne l’ouvrage.
C’est un rôle particulier. Pas une véritable fonction, puisque ce titre n’est pas rémunéré. Mais pas non plus inexistant. Le rôle de Première dame interroge, intrigue. Si bien que Julie Gayet avait préféré le refuser. Mais mariée à Emmanuel Macron, Brigitte Macron n’a pas eu le choix. Et c’est parfois un avantage pour son époux. Populaire auprès des Français, Brigitte Macron a vu son influence croître tout au long du mandat d’Emmanuel Macron. Un pouvoir qui n’est pas vu d’un bon œil par tout le monde. A commencer par les conseillers présidentiels. « Ce ne sont pas des gentils. Ce sont des tueurs, des vrais méchants », confirme d’ailleurs un proche dans le livre Madame la présidente (Ed. Plon) des journalistes Ava Djamshidi et Nathalie Schuck et paru ce lundi 4 février.
Click Here: juicy couture perfume« Elle n’est pas la bienvenue »
Depuis cet été, plus rien ne va pour le président de la République. Entre l’affaire Benalla qui a éclaté au grand jour et la crise des Gilets Jaunes, le couple présidentiel est dans la tourmente. Brigitte Macron soutient donc plus que jamais son époux. Le couple s’affiche inséparable. Pourtant, la garde rapprochée du chef de l’Etat tente tant bien que mal de les séparer. Brigitte Macron en est d’ailleurs parfaitement consciente, à en croire les deux journalistes qui écrivent : « Elle tente d’ouvrir les yeux de son mari sur le péril qui le guette : celui de s’enfermer sur son clan ». En vain. « Il s’enfonce dans la crise, s’emmure, n’écoute plus. Pas même son épouse, qui s’exile au Touquet, laissant le champ libre aux conseillers». L’erreur est fatale. Les conseillers en profitent pour prendre l’avantage et écarter Brigitte Macron.
En atteste le voyage du chef de l’Etat aux Antilles. « La Première dame ne fait pas partie de la délégation, elle n’est pas la bienvenue », affirment les auteures de Madame la présidente. Pourtant, sa popularité serait un atout pour son mari dont la côte est en baisse constante. Mais, dans un premier temps, celui-ci se laisse convaincre par son cabinet. Emmanuel Macron lui propose tout de même de l’accompagner juste avant à New York pour la session annuelle de l’ONU. Lui partira seul vers les Antilles, tandis qu’elle rentrera seule à Paris. Une option immédiatement écartée par la principale intéressée. « Fine mouche, la Première dame décèle le piège : être accusée de snober les populations d’outre-mer, leur préférant le gotha diplomatique. Elle lui répond que ce sera tout ou rien», rapportent Ava Djamshidi et Nathalie Schuck.
« La prochaine fois, tu m’écouteras moi »
Si le président de la République finit par accepter « à quelques heures du départ » que sa femme l’accompagne aux Antilles, il est trop tard pour celle-ci, qui a déjà pris des engagements officiels. « Agacée, elle refuse : ‘La prochaine fois, tu m’écouteras moi, et pas tes conseillers !’ », lui lâche-t-elle, selon l’ouvrage. Mais ces derniers n’ont pas dit leur dernier mot. Bien au contraire. Ils sont plus remontés que jamais. De quoi inquiéter les proches de Brigitte Macron. « C’est l’union sacrée contre Brigitte. Ils veulent qu’elle dégage. J’ai peur pour ce couple », s’alarme une élue, tandis qu’un proche reconnaît qu’ils sont prêts à tout pour la voir disparaître… Ambiance.
Crédits photos : Sipa