L’exposition à la fumée de cannabis serait plus dangereuse pour les artères que le tabagisme passif, selon une nouvelle étude. En cas d’exposition chronique, les risques cardiovasculaires pourraient ainsi être augmentés.
Selon une étude américaine, la fumée secondaire de cannabis aurait un effet plus délétère sur nos artère que le tabagisme passif.
Avec les chercheurs, les rats ont du potPour juger de l’effet sur notre système cardiovasculaire des effets de la fumée de
cannabis, les chercheurs ont utilisé un modèle animal : le rat. “Les artères de rats et d’hommes réagissent de la même façon face à la fumée secondaire du tabac, donc la réponse des artères de rat à la fumée de marijuana est susceptible de refléter la façon dont nos artères pourraient réagir“, a déclaré Matthew Springer, Ph.D., professeur de médecine à l’Université de Californie (San Francisco).Après avoir exposé les rongeurs à de la fumée de cannabis à des niveaux comparables avec une “exposition normale”, les chercheurs ont évalué l’état de la fonction endothéliale au niveau de leur artère fémorale (femoral artery flow-mediated dilation). Plus simplement, ils ont jugé de la capacité des artères à permettre une bonne circulation sanguine. Une altération de la fonction endothéliale est l’une des premières étapes conduisant à l’obstruction des vaisseaux par des plaques graisseuses (
athérosclérose) et donc à un risque d’accident cardiovasculaire.La fumée de cannabis montre un effet plus durable que la fumée de tabacRésultat : les vaisseaux sanguins des rats ont mis trois fois plus de temps pour récupérer leur fonction initiale (90 minutes) après seulement une minute d’exposition à la fumée de marijuana, par rapport à la fumée du tabac (30 minutes).“Bien que l’effet soit temporaire pour la fumée de cigarette et de marijuana, ces soucis temporaires peuvent se transformer en problèmes à long terme si les expositions sont chroniques et peuvent favoriser l’athérosclérose et une obstruction des artères“, a déclaré Matthew Springer.Les chercheurs ont également découvert que la simple combustion de la matière végétale induit un effet délétère sur les vaisseaux sanguins, indépendamment de la présence de produits chimiques comme la nicotine et le tétrahydrocannabinol (THC), l’ingrédient psychoactif de la marijuana, ou de papier à rouler.Eviter de respirer toutes les fuméesLe Pr Springer juge que, dans le contexte américain où de nombreux états légalisent la marijuana médicinale et récréative, il est important de comprendre les conséquences sanitaires de l’exposition à la fumée secondaire de marijuana. Il conclut que l’inhalation de la fumée doit être évitée, indépendamment du fait qu’elle vienne de tabac, de marijuana, ou d’autres sources.Click Here: cheap nrl jerseys