VIDEO – « Personne ne va crever dans les caniveaux ! » : Gilles Pialoux pris à partie

Très remonté, le docteur Laurent Alexandre a fait part de sa colère suites aux propos de Gilles Pialoux sur France Inter ce mercredi 31 mars expliquant que sans confinement, “les patients mourront sur les brancards”. “Ce discours catastrophiste n’est pas acceptable” a tonné Laurent Alexandre face à Jean-Marc Morandini sur Cnews.

Deux avis s’opposent. Le docteur Laurent Alexandre était invité sur le plateau de Jean-Marc Morandini sur Cnews ce mercredi 31 mars pour faire un point sur la crise sanitaire, et évoqué la prochaine prise de parole d’Emmanuel Macron. Le journaliste a également souhaité avoir l’avis de son invité sur la prise de parole sur France Inter de Gilles Pialoux et ses mots chocs, qui a appelé l’exécutif à des mesures plus strictes, sinon, “les patients mourront sur les brancards”.

Un discours alarmiste qui a mis en colère le docteur Laurent Alexandre. “Je ne suis pas d’accord avec cette vision catastrophiste. Il faut arrêter d’expliquer que les gens vont crever la gueule ouverte sur le trottoir. C’est faux ! On a une capacité de soins intensifs qui peut monter entre 20 000 et 30000 lits en réalité (…) On est dans une situation difficile. Il faut accélerer la vaccination” s’est-il emporté. Des propos jugés intolérables. Il y a une tentation chez certains universitaires, médecins, de tenir des propos catastrophistes. Ce sont les mêmes qui avaient convaincu Emmanuel Macron que la deuxième vague conduirait au minimum à 9 000 morts en réanimation, alors qu’on s’est arrêté à 4500. Ce discours catastrophiste, il n’est pas acceptable (…) Personne ne va crever dans les caniveaux. Ce n’est pas vrai” a-t-il souligné, “on a la capacité de soigner tout le monde”.

Click Here: cheap Cowboys jersey“On est fatigué d’être fatigué”

Plus tôt dans la journée, au micro de France Inter, le professeur Gilles Pialoux a appelé Emmanuel Macron a reconfiner les Français dans les plus brefs délais, “où les familles comprendront que les patients mourront sur les brancards…” Une situation catastrophe redoutée par l’interessé. “On est fatigué d’être fatigué” a-t-il déploré avant d’ajouter, “sincèrement, on a l’impression qu’on ne doit compter que sur nous-même”. Le professeur Gilles Pialoux a néanmoins tenu à affimer que le personnel soignant n’abandonnerait pas les patients.

Crédits photos : Capture Cnews

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