Camille Kouchner a accusé le politologue Olivier Duhamel, son beau-père, d’inceste sur son frère jumeau dans son livre La Familia Grande, qui paraîtra ce jeudi 7 janvier. La juriste aurait également brossé le portrait peu flatteur de son père et de sa belle-mère, Bernard Kouchner et Christine Ockrent.
Dans son ouvrage La Familia Grande, qui paraîtra ce jeudi 7 janvier aux éditions du Seuil, Camille Kouchner n’a pas seulement accusé son beau-père, le politologue Olivier Duhamel, d’inceste sur son frère jumeau alors qu’il n’était encore qu’un adolescent. L’avocate de 45 ans a également dénoncé le mutisme “des dizaines et des dizaines de personnes” qui auraient préféré fermer les yeux. Comme le rapportent nos confrères du Parisien, ce mardi 5 janvier, la juriste et son frère auraient dévoilé ce secret de famille à leur entourage en 2008. Bernard Kouchner, leur père, et Christine Ockrent, leur belle-mère, ne leur auraient pas apporté le soutien qu’ils espéraient.
À travers ses lignes, Camille Kouchner aurait d’abord attaqué l’ancien ministre pour son absence durant son enfance. “Bernard hurlait. Il nous terrorisait, nous reprochait le malheur du monde”, a-t-elle écrit dans son livre, comme le relate le journal. Les rares fois où l’ancien secrétaire d’État récupérait ses enfants, qui vivaient chez leur mère Evelyne Pisier – ravagée par l’alcool d’après les révélations de l’auteure – Bernard Kouchner s’arrangeait pour les mettre au lit de bonne heure. Parfois, un somnifère les aidait à s’endormir plus rapidement, comme le précise Le Parisien. Une manière de trouver la paix plus tôt. Son épouse, Christine Ockrent, n’aurait pas été plus aimante. “Tes enfants font trop de bruit, dis-leur de rire moins fort”, aurait-elle eu l’habitude de lâcher quand Camille et son frère séjournaient chez le couple médiatique. Bernard Kouchner et Christine Ockrent n’ont pas encore réagi à ces accusations.
Un soutien tardif
Bernard Kouchner aurait appris sur le tard les révélations impliquant Olivier Duhamel. Les faits se seraient déroulés à la fin des années 1980. Pourtant, il n’en aurait été informé qu’aux tournants des années 2010. À l’époque, le cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde aurait voulu “péter la gueule” à celui que l’on accuse, comme l’a affirmé Camille Kouchner au Monde ce lundi 4 janvier. Mais celle qui aurait trouvé le courage de briser le silence lui avait demandé de garder son calme. “Victor (ndlr : le nom qu’elle a donné à son frère afin de protéger son identité) ne veut pas en parler. Il faut avancer”, lui aurait-elle intimé. Dans un communiqué transmis par son avocate Maryline Lugosi, puis relayé par le quotidien national, le père de famille a alors salué “le courage” de sa fille pour la parution de son ouvrage.
Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias
Crédits photos : Agence / Bestimage
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