Interrogée dans le documentaire Premières dames : neuf femmes aux marches du palais, diffusé le 19 décembre prochain sur Public Sénat, Valérie Trierweiler a partagé son admiration pour l’une de ses prédécesseures.
Elle fut la femme la plus impopulaire de France. Scrutée, lynchée par les médias, puis abandonnée par son compagnon, Valérie Trierweiler n’aura pas gardé un bon souvenir de son passage à l’Elysée. Dans le documentaire Premières dames : neuf femmes aux marches du palais, diffusé le 19 décembre prochain sur Public Sénat, la journaliste, récemment évincée de Paris Match, évoque son court séjour au sommet de l’Etat. Une période difficile qu’elle a tenté d’affronter en prenant exemple sur une autre Première dame : Danielle Mitterrand.
“(Elle) a toujours été mon modèle, c’est-à-dire, elle n’a pas été une potiche. Elle n’a pas seulement été une résistante, comme elle l’a été pendant la guerre”, confie Valérie Trierweiler. “Elle a été une combattante, puisqu’elle allait affirmer des positions qui étaient parfois à l’encontre de celles de son mari.” Toujours prête à se battre pour les personnes opprimées, Danielle Mitterrand a créé la Fondation France Libertés en 1986, avec laquelle elle a lutté contre le racisme, a apporté son soutien aux peuples tibétain et kurde, et a affronté l’apartheid en Afrique du Sud. Vingt ans plus tard Valérie Trierweiler deviendra ambassadrice de son organisation.
Visite à Fidel Castro et rencontre avec Nelson Mandela
“Je pense que les Première dames d’avant avaient beaucoup plus de libertés. Si je reprends l’exemple de Danielle Mitterrand qui pouvait se permettre de faire des choses, de rendre visite à Fidel Castro, d’accueillir Nelson Mandela à Paris, avant même que le président ne le reçoive”, raconte l’ancienne compagne de François Hollande. “Elle était surnommée l’emmerdeuse, mais quelle emmerdeuse !” L’engagement de Danielle Mitterrand a pourtant failli la mener à la mort. En juillet 1992, l’épouse de François Mitterrand échappe de peu à un attentat contre son convoi, qui a fait sept victimes.
Intransigeante sur ses valeurs, l’ancienne résistante et Première dame, toujours très digne, résumera en quelques mots son combat : “Quand on défend le refus de l’exclusion, il n’y a pas de ségrégation, ce sont toutes les exclusions. Toutes. Qu’elles soient intellectuelles ou physiques. Chaque homme, chaque individu représente pour moi la même valeur en tant qu’homme et individu.”
Crédits photos : Capture d’écran – Public Sénat
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