David Hallyday se paye Roselyne Bachelot : « Il y en a ras-le-bol »

À l’occasion de la sortie de son nouvel album Imagine un monde, David Hallyday a accordé une interview à Pure Charts dans laquelle il ne fait pas de cadeau à Roselyne Bachelot.

Deux ans après la sortie de son album hommage à son père J’ai quelque chose à vous dire, David Hallyday continue à nous parler dans Imagine un monde. Son nouvel album, sorti ce vendredi 27 novembre, a été écrit pendant le confinement. S’il a accepté de reporter sa tournée en 2021, le chanteur de 54 ans a tenu à maintenir la sortie de son quatorzième album, même si la période est très compliquée pour le secteur culturel. « Je suis très inquiet. Ça fait un moment que je le suis mais le problème sanitaire empire les choses. Pour la culture, je n’ai pas une vue très optimiste sur le déroulement des choses. (…) Et je ne suis pas sûr que notre ministre de la culture sache tout faire, je suis désolé… », s’agace dans une interview accordée à Pure Charts David Hallyday, qui pointe le souci de la rémunération des artistes avec le streaming.

Il ne mâche pas ses mots et s’en prend à Roselyne Bachelot. Selon lui, la ministre de la Culture de 73 ans déjà passée par d’autres ministères du temps de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, serait une erreur de casting. « Il y a surement des choses que Roselyne Bachelot sait faire, mais elle ne sait pas tout faire dans la culture. Elle a été ministre des Sports, de la Santé, et maintenant de la Culture. Il faudrait m’expliquer comment ça se passe… Un expert-comptable n’est pas nécessairement un bon gérant, il n’est pas bon musicalement… Comment ils pensent le truc ? Ce que je ressens, c’est que ça ne fonctionne pas », tranche l’interprète de « Tu ne m’as pas laissé le temps ».

David Hallyday est plus clément avec Olivier Véran qu’avec Roselyne Bachelot. C’est le côté multi-casquettes de l’actuelle locataire de la rue de Valois qui l’agace, et plus globalement le mode de nomination des ministres en France. « Parce qu’on fait l’ENA, on sait tout gérer ? Pourquoi on ne prend pas des spécialistes ? On a un ministre de la santé qui est médecin, ce qui est logique. On ne peut pas l’accabler, il fait ce qu’il peut, c’est compliqué. Après, je n’ai rien contre l’ENA, c’est une école importante, mais pourquoi on donne à une seule personne le droit suprême de tout traiter ? », explique le fils de Johnny Hallyday qui propose de prendre un administrateur en tant ministre de la Culture, comme le font les pays anglo-saxons.

© Stephane Lemouton / BestimageRoselyne Bachelot et Olivier Véran lors d’une conférence de presse le 26 novembre 2020

Un vrai « ras-le-bol »

À cause du coronavirus et des contraintes sanitaires mises en place pour stopper la propagation de l’épidémie, ce n’est qu’à l’automne prochain, un an après la sortie de son nouvel album que David Hallyday pourra le défendre sur scène. Dans son single « Ensemble et maintenant », il pousse un cri. Un son puissant symbole d’un « ras-le-bol » qui pourrait bien faire siffler les oreilles de Roselyne Bachelot.

« À un moment donné, il va falloir lâcher. Il y en a ras-le-bol. Les attributions de postes ministériels, ça doit se faire au bout d’une table comme dans les deals business : ‘Alors mon chéri…’. Peut-être que j’ai tort… Je n’ai rien contre Roselyne Bachelot, mais on a besoin d’un spécialiste, de quelqu’un qui nous défende tous », estime dans les colonnes de Pure Charts le père d’Ilona, Emma et Cameron Smet qui espère que les choses vont changer « dans les 20 ans à venir ».

Article réalisé avec l’agence 6Médias

Crédits photos : Perusseau-Gaffiot/Bestimage

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