Sophie Davant (Affaire conclue): ce déjeuner avec Jean-Luc Delarue qu’elle n’est pas près d’oublier

A l’heure où un ouvrage s’apprête à révéler la part d’ombre de Jean-Luc Delarue, son ancienne collaboratrice Sophie Davant évoque ses souvenirs avec l’animateur de Ça se discute.

Six ans après la mort de Jean-Luc Delarue, le nom de l’animateur-producteur a refait surface dans la presse cette semaine. La raison? Vincent Meslet, l’un de ses anciens collaborateurs, a écrit un livre, Jean-Luc Delarue: la star qui ne s’aimait pas (Fayard), dans les librairies ce 19 septembre. Dans son ouvrage, l’ex-directeur des programmes de France 2 revient sur la part d’ombre de “JLD”, au grand regret de la mère du défunt. Cette part d’ombre, Vincent Meslet n’est pas le seul à l’avoir perçue. Comme lui, la journaliste Sophie Davant a été amenée à collaborer avec Delarue, décédé à l’âge de 48 ans. Elle l’avait même remplacé à l’animation de Toute Une Histoire, sur France 2.

En septembre 2010, Jean-Luc Delarue est en effet rattrapé par ses problèmes d’abus de substances illicites. Après quatre années à la tête de son talk-show du début d’après-midi, il est contraint de quitter l’antenne et Sophie Davant est choisie pour le remplacer. L’ambiance est d’abord tendue entre les deux animateurs du service public. “Il ne le vivait pas forcément bien. Il était quand même producteur de l’émission“, s’est rappelée sa remplaçante, lors de son passage dans l’émission On n’est pas couché, en avril 2017. Malgré la tiédeur de leur relation, tous deux acceptent d’échanger le temps d’un déjeuner.

Ce rendez-vous, Sophie Davant ne l’oubliera pas : ce jour-là, Jean-Luc Delarue tombe le masque.Il s’est livré sur ses failles et ses blessures d’enfance, et m’a expliqué qu’il buvait et se droguait aussi parce que certaines histoires qu’il recueillait étaient trop lourdes à assumer, se remémore-t-elle dans le livre Ce que j’ai appris de moi – Journal d’une quinqua (Albin Michel). De retour de ce déjeuner, Sophie Davant s’est sentie “énormément touchée” par sa discussion avec le célèbre animateur-producteur: C’était un petit garçon extrêmement vulnérable. Et à côté de ça, un homme d’affaires formidable, un homme de télé incroyable.De l’homme “brillant” qu’elle a pu côtoyer, elle retient ce “cerveau qui fonctionnait un peu trop vite” et la vulnérabilité d’un homme “qui avait beaucoup de blessures“.

Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

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