De la pollution jusque dans la chambre des députés

Une enquête menée par l’UFC-Que Choisir montre que de nombreuses personnalités politiques sont particulièrement exposées à un air intérieur contaminé. Loin de vouloir stigmatiser le cas particulier des députés, l’association de consommateurs entend provoquer une prise de conscience sur ce problème de santé publique et réclame une loi destinée à protéger les usagers contre les substances cancérigènes qui hantent les habitations.Sur les 36 analyses effectuées au domicile de 36 députés et sénateurs, 29 révèlent une qualité de l’air mauvaise (dont 9 très mauvaise), 7 moyenne, mais aucune ne peut prétendre à la mention “bonne“ ! Dans la totalité des prélèvements, a été détectée la présence de benzène, substance cancérigène et de formaldéhyde, classé polluant prioritaire par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur. Pour le formaldéhyde, 78 % des analyses dépassent la valeur maximale recommandée.

“Si les comportements individuels (manque d’aération des logements, tabagie …) peuvent, pour partie, contribuer à des forts niveaux d’exposition, ce sont avant tout les produits de consommation qui sont à l’origine de ce cocktail chimique dont la dangerosité est encore accrue par le confinement des lieux où nous passons 85 % de notre vie“ précise l’association. Ces émanations toxiques ont principalement été retrouvées sur des meubles, des nettoyants ménagers, des revêtements de sols ou encore des désodorisants.Suite aux résultats de cette étude, l’UFC réclame l’adoption d’une “grande Loi de lutte contre la pollution de l’air intérieur“ pour protéger l’ensemble des usagers. L’association de consommateurs sollicite également la multiplication d’études toxicologiques destinées à déterminer le caractère dangereux de chaque substance, et l’interdiction de commercialiser des produits dont les émanations dépassent les seuils autorisés. En outre, l’UFC estime qu’il faut durcir le barème d’étiquetage afin que les usagers puissent identifier les produits les moins polluants.Dernier point, l’association demande aux législateurs d’accorder un financement aux particuliers afin de les inciter à installer des dispositifs d’aération efficaces.La balle est dans le camps des législateurs… et notamment des 36 députés et sénateurs qui respirent un air pollué dans leur maison.Luc Blanchot
Sources :
Air intérieur chez les politiques – Communiqué de UFC-Que Choisir – 

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