Une femme sur deux traitée contre l’ostéoporose, ou la maladie des “os fragiles“, interrompt son traitement au bout d’un an. Afin de lutter contre cette mauvaise observance, l’arrivée d’une prise en charge annuelle constitue une réelle avancée.

Trois millions de Françaises de plus de 50 ans présenteraient au moins un facteur de risque d’ostéoporose. Les femmes sont deux à trois fois plus touchées que les hommes. Bien que silencieuse, l’ostéoporose peut être lourde de conséquences si elle n’est pas prise en charge. 40 % des femmes de plus de 50 ans risquent en effet d’avoir au moins une fracture ostéoporotique entraînant un handicap. D’où l’importance d’un dépistage précoce.
Les formes posologiques des traitements de l’ostéoporose ont connu de grandes avancées depuis leur création en 1994, où ils étaient alors journaliers. Ils sont devenus hebdomadaires en 2002 puis mensuels et trimestriels en 2007. Aclasta® du laboratoire Novartis est le premier traitement annuel contre l’ostéoporose. Sa mise sur le marché est prévue pour le mois de mai. Une simple perfusion d’une durée de 15 à 30 minutes, une fois par an, suffira à prévenir le risque de fracture. Plus besoin donc de penser à ses comprimés.
D’après une enquête IFOP / Novartis, les femmes sont plutôt bien informées sur l’ostéoporose. L’étude révèle que 73 % des femmes de plus de 60 ans en ont déjà discuté avec leur médecin. Il apparaît par ailleurs que 60 % de leurs “filles“, des femmes de 35 à 50 ans, se sentent bien informées, la moitié d’entre elles ayant déjà parlé de l’ostéoporose avec leur mère. Bien que sensibilisées à cette maladie, les femmes sont tout de même inquiètes de ses conséquences. Le meilleur moyen d’être rassurée est d’en parler à son médecin. Si vous présentez des risques celui-ci pourra mesurer la fragilité de vos os par un examen simple et non douloureux.Sources : Conférence de presse du laboratoire Novartis du 18 mars 2008Enquête IFOP / Novartis “De génération en génération : Regards croisés sur l’ostéoporose“Click Here: Cheap Golf Drivers