Comment Jacques Chirac a réconforté Patrick Sébastien à la mort de son fils

Patrick Sébastien a vécu un drame, il y a 27 ans, la mort de son fils Sébastien. Une intense douleur pour un père qui a trouvé du réconfort en Jacques Chirac, maire de Paris à l’époque.

De Patrick Sébastien, on connaît le côté grande gueule, l’humour potache, moins la sensibilité à fleur de peau. Dans l’interview sans filtre deTélé Loisirs, le futur ex animateur de France TV se confie sur un épisode particulièrement touchant. En 1990, son fils Sébastien décède brutalement dans un accident de la route. Ce drame, Patrick Sébastien a mis des années à l’exorciser. A l’époque, un homme lui est venu en aide. Cet homme, c’est le maire de Paris de l’époque, Jaques Chirac, lui-même bouleversé par la maladie de sa fille Laurence, atteinte d’anorexie mentale. Leurs parcours parallèles vont les rapprocher.

“Tu vas pas te plaindre quand même ? Tu sais ce que c’est s’il était sur une chaise roulante à vie ? Alors toi tu souffres, mais lui il ne souffre pas“. Une phrase qui a eu l’effet d’un électro-choc pour Patrick Sébastien. “C’était exactement ce qu’il fallait me dire (…) C’est celui qui m’a fait le plus de bien (…) Ça m’a touché et ça situe l’homme, qui était d’une vraie générosité” explique l’animateur qui a été touché par l’homme.

A propos de ce drame, dont on ne se remet évidemment pas, il confiait dans un livre “On s’habitue, on vit avec cette cicatrice qu’on garde en soi. J’ai eu une compensation formidable : avant de se tuer en moto, mon fils avait mis une fille enceinte. J’ai donc eu une petite-fille qui a 26 ans aujourd’hui. Elle est avec moi tout le temps. C’est ma régisseuse, mon amie, le prolongement de mon fils.

Marie son rayon de soleil

Patrick Sébastien est le patriarche d’une famille recomposée : deux fils, Olivier et Benjamin, nés de deux unions différentes, Lily, sa fille venue de Tahiti, et Marie, sa petite-fille… la fille de son fils Sébastien, décédé, il y a 27 ans, lors d’un accident de moto. « Marie, je la considère comme ma fille, puisqu’elle est née quelques mois après le décès de mon fils. Je ne l’ai pas beaucoup vue lors de ses jeunes années, mais depuis sept ans, on ne se quitte plus, elle travaille à mes côtés sur mes spectacles. Elle est formidable, travailleuse. »

Tous les 15 juillet, Patrick Sébastien se rend sur les lieux de l’accident, la nuit, seule. Une forme de catharsis. « Une fois, il y avait des caravanes de gitans partout. Je me suis présenté et ils m’ont m’ont consolé toute la nuit. En repartant, l’un d’eux a voulu faire une photo de moi, mais le père a dit: “tu ne fais pas de photo du malheur des gens. Les gitans ont beaucoup de respect. C’est aussi mon monde ! »

Crédits photos : BEST IMAGE

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